Pour être honnête, je ne suis pas fan des régimes. Les trucs restrictifs, où chaque calorie est comptée, me semblent contre-productifs, sur le long terme, voire, pas très sain. Je préfère l’idée de l’alimentation intuitive, où l’on écoute et comprend nos besoins physiologiques et émotionnels. En bref, une approche plus douce et qui fonctionne sur le long terme.
Cela dit, je comprends qu’on a parfois besoin d’avoir des résultats concrets rapidement, avant de stabiliser son poids de forme et trouver son rythme de croisière.
Le cercle vicieux du manque et de la frustration
Deux choses difficiles avec les régimes sont la peur du manque et la frustration. D’un côté, notre cerveau reptilien déteste ressentir la faim, parce qu’y se sent en danger de mort (oui, il est un peu dramatique). Il ressent du manque, ou plutôt, la peur du manque. De l’autre côté, notre cerveau limbique recherche la satisfaction, les régimes le frustre. Au final, ces deux sensations déclenchent toutes sortes d’émotions négatives. Du coup, on peut comprendre qu’ils n’aient pas trop envie de jouer le jeu et ils vont compenser à la première occasion.
Quand notre ventre gargouille par exemple, cela enclenche automatiquement l’alarme du cerveau reptilien. Il va chercher quelque chose de gras, sucré et consistant pour « éviter de mourir ». Du coup on craque, on vide le frigo et les placards.
Une fois la crise passée, on se culpabilise et s’auto-critique. On se dit qu’on est nul, qu’on n’a aucune volonté, on se sent mal, frustré et … on mange pour se réconforter. Ça, c’est le cerveau limbique, le cerveau émotionnel, qui réagit.
Pas étonnant que, dans ces circonstances, que nous ne fassions pas le poids. On va alors chercher à reprendre le contrôle en s’acharnant et en se punissant. « Puisque c’est comme ça, demain je ne mangerai rien ! » C’est un cercle vicieux qu’il faut rompre.
Apprivoisez la peur du manque
Avez-vous déjà ressenti cette angoisse de ne pas avoir assez à manger, de vous sentir privé-e en commençant un régime ? Ce sentiment peut être paralysant et nous faire abandonner tous nos efforts. Imaginez un instant… plus aucune angoisse face à l’idée d’un repas léger ou d’une journée détox. Vous sentir simplement serein-e, confiant-e et concentré-e sur votre objectif.
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Calmer le sentiment d’urgence
Un autre phénomène lié à la peur du manque et à la frustration est le sentiment d’urgence. Vous est-il déjà arrivé d’être face à quelqu’un qui mange hyper vite ? Ou qui prend des immenses portions et de vous précipiter pour éviter de ne pas avoir assez ?
Ce sentiment me coupait complètement de mes sensations de satiété. La question n’était plus de savoir si j’avais faim, mais si j’avais assez ? Jusqu’au jour où j’ai compris que je n’allais pas manquer. J’avais bien assez à manger dans mon assiette (ou au pire dans mes placards). Cette prise de conscience a profondément rassuré mes cerveaux reptilien et limbique, pour sortir de ce sentiment d’urgence. Depuis, quand je sens ce besoin de me remplir pour ne pas manquer « à cause des autres », je prends du recul et me rappelle que j’ai toujours eu assez à manger.
Cette prise de recule marche aussi lorsqu’on se sent frustré de ne pas pouvoir manger ces plats super appétissant qu’on voit passer sur Insta. Se rappeler qu’ils ne vont pas disparaître. On pourra bien manger une pizza ou un cupcake dès que notre objectif sera atteint ou le jour de notre cheat day. Le comprendre apaise et rassure l’inconscient (les cerveaux reptilien et limbique).
Petite astuce
Faites une liste des prochains plats que vous avez envie de savourer pour vous en rappeler le moment venu. Cela permettra à votre inconscient de « comprendre » que vous l’avez entendu. C’est comme faire un deal avec lui : « aujourd’hui, on fait comme prévu, et samedi on se fera plaisir avec un cheese burger. » Je vous rappelle que l’inconscient est comme un enfant. Il a besoin d’avoir un cadre, pour être en sécurité, mais aussi une certaine flexibilité pour pouvoir évoluer sereinement.