La comparaison fait inévitablement partie de nos vies. D’après une étude d’Amy Summerville et Neal J Roese, elles impliquent 10 % de nos pensées quotidiennes. C’est énorme, non ? Nous nous comparons aux autres, en termes de réussite professionnelle, de physique, de revenus, mais aussi à nous-mêmes : « j’étais plus comme ci quand j’avais 20 ans », « quand j’aurai gagné au loto, je ferai ça comme ça ».
Si la comparaison engendre souvent des émotions négatives, comme la jalousie, l’envie, le doute ou une faible estime de soi, que se passerait-il si nous la transformions en motivation ? C’est ce que je vous propose d’explorer dans cet article.
Connaissez-vous les différentes formes de comparaison ?
Ce qu’on apprend avec l’étude d’Amy Summerville et Neal J Roese, c’est que c’est normal de se comparer. Cela fait partie de nos pensées automatiques et on n’en a même pas forcément toujours conscience. Je trouve aussi intéressant de noter que toutes les comparaisons n’ont pas le même impact sur notre état d’esprit. Certaines sont plus positives que d’autres.
Il existe quatre types de comparaison :
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- La comparaison aux autres
- La comparaison au « Nous » passé
- La comparaison au « Nous » futur
- La comparaison à « ce qui se serait passé si »
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1) Les comparaisons basées sur des faits
C’est quand on se compare aux autres ou au Nous passé. Ce type de comparaisons est basé sur des faits, des événements et des personnes réels qu’on ne peut pas changer. Mais il est aussi limité par nos observations et nos croyances. Ce genre de comparaison nous fige et nous empêche d’aller de l’avant, ce qui n’est généralement pas très positif.
2) Les comparaisons par simulation
C’est quand on imagine ce qui se serait passé si ou qu’on se compare au Nous futur. Contrairement aux comparaisons basées sur des faits, les comparaisons par simulations offrent beaucoup plus de possibilités et d’opportunités, puisque les pensées sont orientées vers l’action et l’amélioration personnelle, ce qui peut nous aider à progresser.
À qui vous comparez-vous ?
Est-ce que vous avez déjà remarqué que vous vous comparez à la personne que vous considérez être la meilleure dans son domaine ? À celle qui est au top du top et qui réussit (en apparence) 1000x mieux que vous ? Le problème est que cette personne devient une sorte d’idéal inatteignable et qu’on ignore totalement sa réalité : d’où elle vient, ce qu’elle a fait pour en arriver là et surtout est-ce que c’est vraiment vrai (coucou les réseaux sociaux) ?
Mon frère est chef de son propre restaurant, La Table de l’Ours, qui est inscrit au Gault & Millau. Serais-je prête à passer par toutes les étapes de son parcours et tous les sacrifices pour arriver à ce niveau ? Probablement non. Du coup, quel serait l’intérêt de me comparer à lui, en termes de compétences culinaires ?
Selon Davidai et Deri, il vaudrait mieux lister et classer les sept meilleures personnes d’un domaine et se comparer à la septième plutôt qu’à la première pour que ce soit plus réaliste et atteignable. Dans l’exemple avec mon frère, lui serait, mon numéro un, mais j’aurais tout intérêt à me comparer à une de mes très bonnes amies qui cuisine divinement et à qui je m’identifie plus facilement.
La comparaison va dans les deux sens
Une autre étude, menée par Thomas Gilovich sur 400 athlètes olympiques, démontre que les médaillé-es d’argent sont moins heureux que les médaillé-es de bronze, car ils se comparent aux médaillé-es d’or et sont déçus. Les médaillé-es de bronze quant à eux, se comparent à ceux qui ne sont pas arrivés sur le podium et sont heureux d’être dans le top 3.
Est-ce qu’apprécier ce que nous avons pourrait être le secret pour être plus heureux ?
Transformez la comparaison en motivation
Oui, il y aura toujours des personnes meilleures que vous, mais il y en aura aussi des qui le sont moins. Essayez plutôt de vous inspirer des meilleur-es en vous posant les bonnes questions : qu’est-ce que cette personne fait différemment ? Quel est son parcours ? Qu’est-ce qui me plait chez elle ? Que puis-je faire pour lui ressembler davantage ? Vous pourrez ensuite mettre en place un plan d’action pour vous en rapprocher.
Regardez les progrès que vous avez faits au fil du temps et prenez conscience du fait que vous pouvez être une source d’inspiration pour d’autres personnes.
L’essentiel à retenir…
La séance d’hypnose guidée de l’épisode 6 de 3 dl de Mental’O vous donnera un coup de pouce pour transformer la comparaison en motivation, avec une belle balade en montagne.
Si vous avez besoin d’être accompagné pour renforcer votre confiance et votre estime de vous, mes accompagnements en ligne ou en présentiel sont faits pour vous. Contactez-moi sur hello@mentalo.ch ou au 078 800 90 57 ou pour en discuter.