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Les fêtes de fin d’année, on en parle souvent comme d’un moment de joie, de partage, et de magie. Mais soyons honnêtes, elles ne sont pas toujours vécues ainsi. Pour certains, elles offrent une bulle rassurante, une parenthèse d’apaisement. Pour d’autres, elles exacerbent des peurs et des angoisses déjà présentes. Pourquoi ces différences ? Et surtout, comment mieux vivre cette période, quel que soit son impact sur nous ? Les fêtes sont un moment intense, où les émotions s’entrelacent : la nostalgie des souvenirs passés, l’euphorie de l’instant, et parfois, une lourde pression sociale ou personnelle. Dans cet article, je vous invite à explorer ce double effet des fêtes sur nos peurs et nos émotions. Avant, pendant, ou après, cette période agit comme un miroir, amplifiant ou apaisant ce que nous ressentons.
Illustration de l'article de blog hypnose et baisser le stress

Les fêtes : un amplificateur émotionnel

Les fêtes sont bien plus qu’un simple événement social. Elles concentrent une charge émotionnelle énorme, entre les attentes (souvent élevées), les interactions sociales et la pression de maintenir des traditions. Cet amplificateur agit de deux manières : il peut nous offrir un moment d’apaisement ou au contraire exacerber nos craintes et nos angoisses.

Pourquoi cette intensité ?

  • Un bouleversement de routine : La période des fêtes, avec ses repas souvent interminables et à heures décalées, les déplacements et les préparatifs, chamboule notre quotidien.
  • Les souvenirs réveillés : Les fêtes sont souvent liées à des moments marquants de notre passé, joyeux ou douloureux. Ce retour au « temps des traditions » peut raviver des blessures ou des manques.
  • Les dynamiques sociales et familiales : Cette période réunit des gens que l’on ne voit parfois qu’à cette période, ce qui peut réveiller des tensions ou des attentes implicites.

Les émotions sont donc décuplées, pour le meilleur ou pour le pire.

Avant les fêtes : anticipation et anxiété

L’anticipation est souvent la première étape où les fêtes commencent à jouer sur nos émotions. Le simple fait de penser aux courses, à l’organisation ou aux interactions sociales peut devenir source d’anxiété.

Les phobies et l’anticipation

  • Les phobies sociales peuvent se manifester bien avant les festivités elles-mêmes : l’idée de devoir se confronter à des groupes ou répondre à des questions personnelles peut devenir une obsession.
  • Les peurs liées à la perfection sont également fréquentes. On veut que tout soit parfait : la table, les cadeaux, les tenues… mais cela crée une pression énorme.

Comment alléger cette période ?

  1. Posez vos priorités : qu’est-ce qui compte vraiment ? Plutôt que de vouloir tout réussir, concentrez-vous sur ce qui apporte du plaisir et/ou du sens.
  2. Planifiez à votre rythme : organisez les tâches progressivement, pour éviter de vous laisser submerger par le sentiment d’urgence.

Pendant les fêtes : entre cocon et tempête

Le moment des fêtes en lui-même est souvent une expérience paradoxale.

Un apaisement pour certains

  • Les traditions comme décorer le sapin, partager un repas ou offrir des cadeaux peuvent agir comme des ancrages rassurants.
  • Les fêtes permettent parfois de mettre de côté des préoccupations du quotidien et de se concentrer sur l’instant présent.

Une amplification des tensions pour d’autres

  • Le bruit, la foule ou même les discussions familiales peuvent être des déclencheurs d’anxiété.
  • Les conflits latents ou les attentes implicites au sein des familles (que l’on mange, parle ou se comporte « comme il faut ») peuvent être sources de stress.

Quelques stratégies pour gérer ces moments

  1. Créez des bulles de calme : si le stress monte, prenez un moment pour vous recentrer : une balade, quelques minutes seul-e dans une pièce calme ou prenez quelques respirations profondes.
  2. Posez des limites : vous n’êtes pas obligé-e de tout faire ou de tout accepter. Dire non est un acte de respect et de bienveillance envers soi-même.

Après les fêtes : le contrecoup émotionnel

Une fois les fêtes terminées, on entre dans une phase bien particulière : celle du « vide ».

Pourquoi cette période est-elle difficile ?

  • La fatigue accumulée : après des semaines de préparatifs et d’interactions sociales, le corps et l’esprit sont épuisés.
  • Le contraste émotionnel : on passe d’une période d’euphorie à une réalité parfois plus solitaire ou monotone.
  • Les regrets ou pensées négatives : on peut ressasser des moments passés (« Ai-je dit ou fait quelque chose de maladroit ? ») ou se sentir coupable des excès (alimentaires, financiers, etc.).

Comment traverser cette phase sereinement ?

  1. Accueillez vos émotions : le blues post-fêtes est normal. Accordez-vous du temps pour ralentir et vous reconnecter à ce qui vous fait du bien.
  2. Recentrez-vous sur des routines apaisantes : une promenade en plein air, un bon livre ou un repas simple peuvent aider à retrouver un équilibre.
  3. Tirez-en des leçons pour l’avenir : qu’est-ce qui vous a apporté de la joie cette année ? Qu’aimeriez-vous changer ou éviter la prochaine fois ?

Conclusion : s’écouter plutôt que fuir

Les fêtes ont cette capacité à nous révéler beaucoup sur nous-mêmes. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises par essence ; tout dépend de ce que nous en faisons et de ce qu’elles nous renvoient.

Qu’elles vous apaisent ou qu’elles amplifient vos peurs, l’essentiel est de vous écouter. Identifiez ce qui vous aide, posez des limites quand c’est nécessaire, et rappelez-vous que cette période peut être vécue autrement, selon vos propres termes.

Pour aller plus loin :

Dans mon épisode de Brin de phobie, je parle plus en détail de ce sujet. J’y explore comment les fêtes influencent nos peurs et j’y partage des pistes pour mieux comprendre et gérer ces émotions.